Atelier de synthèse sur le développement de la filière pomme de terre à Kati

Après une tournée dans les communes d’intervention de l’ONG le Tonus, un atelier de synthèse s’est tenu le vendredi 27 avril au conseil de cercle de Kati, pour faire une synthèse des résultats des ateliers communaux et proposer un plan d’action afin de commencer concrètement les activités pour le développement de la filière pomme de terre à Kati.
En plus des différents acteurs intervenants dans la chaîne au niveau du cercle de Kati, cette rencontre a vu la participation de quelques autorités katoises dont le président du conseil de cercle, le maire de la commune rurale de Doubabougou et celui de Kambila mais aussi le président du conseil communale des jeunes de Bossofala, les services techniques, les institutions financières et une équipe de l’ONG le Tonus pour couronner.

Lors des passages dans les dites communes, les difficultés étaient presque les mêmes, notamment le prix élevé des produits, les semences jusqu’aux produits finis, une période de réception des semences non propice et leurs mauvaises qualités d’où l’absence de goût, la non concordance entre ces semences et certains types de sol, la récolte anticipée des pomme, la durée de conservation limitée à cause de l’abondance d’engrais lors de la production, et bien d’autres.
Il y a aussi eu des propositions de solutions qui ont été prise en compte dans l’élaboration du plan d’action à la fin de l’activité. Il s’agit entre autre, pour tous les acteurs de s’organiser d’abord en coopérative, puis en union, en terme de domaine d’intervention. Pour les producteurs, il s’agit d’informer les semenciers à temps, d’être d’accord sur un seul de prix pour écouler les produits sur le marché, de choisir les semences adaptées à chaque type de sol ; pour les transformateurs à l’endroit des producteurs, d’opter pour les engrais organiques (DAP), etc. et quant aux commerçantes, de s’accorder également avec les producteurs sur un prix abordable et profitable à tous.

Par ailleurs, le village de Diago, de Dombila et de Doubabougou se sont démarqué sur certains points par rapport aux solutions proposées. Pour Diago, il s’agit de faire un plaidoyer auprès de l’état pour la réduction du prix des semences, quant à Dombila et Doubabougou, la formation des producteurs eux-mêmes sur la production des semences serait un atout majeur pour la bonne marche de cette filière.
Enfin, l’élaboration d’un plan d’action participatif a mis fin à cette rencontre d’où les acteurs se sont donnés rendez-vous très bientôt afin d’exécuter les activités prévues.