AWART Mali : Tournée théâtrale dans les communes d’intervention du projet

Comme prévu dans le plan d’action du projet, la production et la présentation d’une pièce théâtrale dans les villages d’intervention ont été effectuées du 03 au 21 Février 2020. La tournée théâtrale s’est déroulée dans 14 villages des communes d’intervention.

L’objectif général de cette tournée était d’informer et de sensibiliser les communautés des zones d’intervention du projet sur la migration irrégulière et ses conséquences à travers une pièce théâtrale inspirée par des cas réels recueillis auprès des cibles lors de l’enquête sur les témoignages.
Les prestations ont été effectuées sur les thèmes suivants :
Les principales causes de la migration irrégulière (chômage, pauvreté, pression familiale, l’absence d’initiatives et entrepreneuriat chez les jeunes, raisons familiales ; l’ignorance des procédures légales de voyage à l’étranger, des réalités des pays d’accueil ; l’image de l’Europe à travers ses gratte-ciels par les réseaux sociaux, la télévision et les immigrés en situation régulière qui viennent en vacances dans leur village d’origine).
Les conséquences, les risques et les dangers de la migration irrégulière sur la vie des migrants, de leurs familles et leurs communautés d’origine (maltraitances, négligence, trafic d’organes humains, menaces, bastonnades, exploitation de touts genres, pires formes de travail, prostitution, emprisonnements, esclavage, les attaques par des bandits ou groupes armés dans le désert, perte d’identité et de valeurs, risquse de mort dans le désert ou sur la méditerranée , perte des bras valides de la communauté, abandon des femmes, des enfants et des personnes chères).

Cet outil de communication permet de sensibiliser efficacement le public sur les effets néfastes de la migration irrégulière afin de susciter un changement de mentalité et de comportement face au phénomène migratoire.

Les acteurs et les musiciens qui ont joué le théâtre étaient composés de maliens, burkinabés et ivoiriens engagés par le centre Gambidi de Ouagadougou qui a réalisé la mise en scène.

Pour danser au rythme et au son du tam-tam dans les villages il faut de la force dans les jambes et les bras pour laisser des traces sur le sol. « C’est dire que la sensibilisation et l’information doivent avoir une base solide pour espérer sur un changement de comportement dans notre cas ».