La géomatique au service de la gestion intégrée du territoire

La géomatique regroupe plusieurs outils et méthodes permettant d’intégrer et de traiter une panoplie de données en lien avec le territoire en vue de représenter visuellement ce dernier. L’aboutissement final est souvent sous forme de carte, mais il peut également s’agir de graphiques, par exemple, issus de traitements statistiques.

L’ONG Le Tonus, à travers son projet « Gestion Communautaire des Ressources Naturelles dans 07 communes rurales du cercle de Kati- phase de renforcement des acquis » appuie un certain nombre de communes dans l’identification et la matérialisation des pistes afin de faciliter le passage des animaux sans beaucoup de contraintes avec les agriculteurs. C’est dans ce cadre qu’elle s’est dotée d’instruments pouvant mieux faciliter le travail et dans la plus grande précision. Il s’agit de :

 un GPS (global positioning system) : instrument qui permet de faire des collectes de données (prise de points, tracé, polygone…).
 un logiciel informatique, soit un système d’information géographique (SIG), libre public, Quantum GIS : système permettant de gérer des bases de données, de faire l’analyse et le traitement de ces données selon les besoins et de présenter des cartes aux acteurs du milieu afin de prendre d’éventuelles décisions.

Dans le but de donner un caractère officiel à cette activité d’élaboration du plan intercommunal de pistes pastorales, le lancement a été effectué dans la commune rurale de Yélékébougou sous la présidence du Sous Préffet Central de Kati Monsieur Chiaka Magassa. Etaient présents sur place lors du lancement une cellule de l’équipe de TONUS, les services techniques (OHVN (office de la haute vallée du Niger), services forestier, élevage et agricole, SLPIA (Service Local de Production Industrielles et Animales), les agriculteurs, les éleveurs, les mairies et les chefs de village.

Après le lancement, des ateliers ont eu lieu du 26 septembre au 5 octobre 2011 dans chacune des communes où des sous-commissions ont été mises sur pied et ces dernières seront responsables de la collecte des données concernant le tracé du passage des animaux de transhumance dans les communes et de procéder au marquage. Cette phase du projet a débuté le 6 octobre 2011 dans la commune de Doubabougou et devrait se terminer le 20 novembre 2011 dans la commune de Diago. Notons que ce projet est soutenu par l’organisme allemand Misereor.