Dans les communes de Yélékébougou et Torodo respectivement dans les villages de Fiah, Koba et Bambabougou, le Tonus a réalisé des parcs de vaccination au compte des communautés bénéficaires dans le cadre de la réalisation des activités de l’aménagement des pistes pastorales à travers le projet d’appui aux dynamiques locales de gestion durable des ressources naturelles dans le cercle de Kati afin de contribuer efficacement à la réduction des maladies et épidémie qui frappent le bétail.
Ces infrastructures marchandes qui jouent un rôle important dans le développement des communes concernées sont confiées aux collectivités comme patrimoine propre et gérées par des comités de gestion mis en place par les élus en étroite collaboration avec les communautés bénéficiaires. A ce niveau il est nécessaire d’indiquer l’implication du service vétérinaire local dans le contrôle des travaux d’exécution et l’exploitation de l’ouvrage par leur expertise technique.

Ce joyau bien accueilli par la population et les coopératives des éleveurs viendra apporter une réponse réelle aux souffrances sanitaires du bétail du point de vue facilitation de la vaccination d’une part, mettre de l’ordre et renforcer le contrôle vétérinaire et surtout générer des ressources avec les prestations des mandataires par le paiement des frais de parc et les amendes infligées aux éleveurs et transhumants en faute d’acte sanitaire d’autre part. Ces infrastructures pourront également contribuer indirectement à l’apaisement des conflits entre agriculteur et éleveur comme étant une suite de l’aménagement des pistes pastorales qui cherche à éviter la divagation des animaux.
Selon des témoignages recueillis auprès des autorités locales et traditionnelles, Kati est une zone de transition située entre le sahel et le mandé pour les transhumants et est dans ce cas véritablement exposée à des risques de transmission des maladies du bétail. Désormais face à ces menaces, les différentes communautés vont sentir un grand soulagement par l’acquisition et l’exploitation de ses couloirs de vaccination sur des règles consensuellement établies dans la convention intercommunale de gestion des ressources naturelles qui engage les neuf (09) communes d’intervention du projet.